Sushis et Makis

Apologie du sushi

Un met délicat et dépaysant, enfin… malgré son fulgurant succès auprès des occidentaux depuis quelques années.

Les premiers que j’ai goûtés étaient ceux des Halles de Quimper, que mon frère m’avait ramené il y a maintenant bientôt une dizaine d’années. J’avais commencé par mordre à pleines dents dans ce qui se rapprochait le plus de ce que je connaissais, à savoir un morceau fin et rosé qui me faisait penser à du saumon, que j’ai avalé tout rond. Manque de bol, c’était du gingembre mariné, que j’ai été recracher dans l’évier avant de me rincer vivement la bouche, meurtrie, sous l’eau froide.

Je suis retourné vers le plat, avec appréhension, mais me suis quand même risqué à saisir un de ces petits canapé de riz vinaigré recouverts d’une fine couche de poisson cru, et là… ça a été le coup de foudre.

Au fur et à mesure des années, j’en ai mangé dans différents endroits. Proche de chez moi, ceux des Halles restent les meilleurs. Ceux des supermarchés me dépannent lorsque je dois faire des économies, mais ils n’ont pas le goûts de ceux qu’on peut manger en restaurant. Je peux vous citer le merveilleux « Susushi », près de la place St Anne à Rennes, un délice. Mais les meilleurs qu’il m’a été donné de goûter jusqu’à présent sont ceux d’un restaurant de Colmar, (cf la photo ci-jointe, où apparait même en bas à droite de l’assiette le fameux gingembre traître!) tenu par un des quatre meilleurs maîtres sushis de France, les trois autres étant basés sur la capitale.

Je fais également mes propres sushis depuis plusieurs années, mais la photo aurait été moins attirante… Je m’améliore de plus en plus, les deux dernières choses me restant à corriger étant, parfois, la cuisson du riz (qui doit être légèrement collant mais pas trop, assez délicat à réussir) et, une chose que je doute de réellement maîtriser un jour, la coupe trèèèès fine de la tranche de poisson.

Bon Appétit!